Pour marquer un peu plus son retour à la tradition, cette nouvelle génération emprunte le nom d'un petit port italien, devenu également au fil des années « the place To Be » pour la Jet Set. Fini donc la Californie et sa côte Pacifique place désormais à Portofino en Méditerranée. Cette délocalisation géographique est assez représentative des changements amorcés d'une génération à l'autre. On ne peut qu'apprécier le nouveau virage stylistique impulsé par le Design maison Ferrari.
Le Bling-Bling cède désormais sa place à un dessin plus marqué, plus sportif et surtout plus moderne. Une attention toute particulière a été apporté aux proportions. Lorsque le toit est déployé il est quasiment impossible de déceler le caractère coupé-cabriolet de la Portofino. Pourtant ce type de carrosserie est habituellement « détectable » au premier regard, la faute à une ligne de toit arrondie et un postérieur trop proéminent. Eh bien là... la silhouette est étirée généreusement vers le coffre, ce qui allège et équilibre l'arrière-train de l'Italienne. « Que Bella Ragazza »!
La face avant elle reprend les codes de style de la GTC4Lusso. Vous me direz, il y a pire comme référence. A commencer par la calandre au sourire carnassier et aux optiques façons boomerang avec en plus une ouverture discrète pour canaliser l'écoulement d'air le long des roues avant. Ce flux est ensuite redirigé vers l'ouïe latérale « ouverte » joliment exécutée. Cet élément distinctif propre à la Portofino est beau et nous rappelle que le design est de plus en plus partie prenante dans le développement d'une voiture au caractère sportif.
S'il vous vient l'envie de faire une cure de vitamine B, l'ouverture du toit se fait en 14 secondes et jusqu'à 40 km/h.
L'habitacle de l'italienne lui aussi amorce pas mal de changement… et dans le bon sens. D'inspiration 812 Superfast, celui de la Portofino affiche une belle présentation ou viennent se superposer différentes matières. Cuir noir surpiqué de rouge, aluminium ou Carbone, l'ensemble flattera l'oeil et certainement l'égo de son propriétaire. Ce même propriétaire aura le loisir de gérer toutes les fonctions en gardant les mains sur le volant. Clignotants, essuie-glace, plein phare, commande vocale y sont implantées.
Le passager n'est pas en reste puisque chez Ferrari on le considère plus comme un copilote. Il pourra lui aussi avoir un retour sur le régime moteur, ou sur le mode de conduite (confort, Sport ou ESC Off) sur un écran Full HD de 8,8''. Malgré l'apparition de sièges utra-slim (ultra fines structure en magnesium), les places arrière sont elles toujours considérées comme des assises d'appoints d'où l'appellation 2+2.
C'est forcément le sourire aux lèvres que l'on démarre la belle italienne. Pour entretenir de bonnes relations avec le voisinage le V8 biturbo s'ébroue systématiquement avec une certaine réserve. Mais une fois la première engagée, et le « manetino » en mode Sport, le nouvel échappement se libère avec l'aide d'une commande de valves électronique... et là, l'expérience Ferrari prend tout son sens.
Les gammes de son évoluent au fur et à mesure que le régime moteur prend des tours. C'est simple, entre 1500 et 2500 tours/minute la sono émet des basses, puis entre 3500 et 5500 tours on passe à une interprétation de ténor et enfin jusqu'à 7500 tours soit le moment ou le moteur Ferrari délivre ses 600 chevaux un Soprano donne de la voix jusqu'à obtenir des frissons. Le plus difficile dans l'histoire est de faire en sorte que le Soprano chante le plus longtemps possible. L
e V8 3.9 biturbo issu de la California T après modifications très légères a gagné 40 chevaux supplémentaires. Rapide ou douce suivant le mode sélectionné, la boite F1 double-embrayage à 7 rapports gère à merveille les 600 chevaux cabrés.
En mauvais état et glissantes les routes du sud de l'Italie sont fidèles à leur réputation. De quoi mettre à contribution les suspensions Magnetic Ride qui filtrent les nombreuses imperfections du bitume. En revanche le passage à la direction électrique n'est pas si bénéfique que cela. Surassistée, elle filtre excessivement les informations qui remonte du train avant. La Boite F1 double embrayage à 7 rapports elle fait des merveilles quelque soit le mode conduite.
En mode « Sport » justement, l'ensemble train roulant associé au différentiel électronique E-Diff3 au système de modulation du couple et la boite F1 propulse la Portofino de 0 à 100 km/h en 3 secondes 5 et pour le 0 à 200 km/h en 10 secondes 8 soit 4 dixièmes de mieux que la California T. Dernier chiffre délirant, la vitesse maximum cheveux au vent est de 340 km/h.
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